Sandrine
J’ai toujours été une collectionneuse dans l’âme.
Petite, je ramassais des pierres, des plumes, des fleurs séchées et tout un tas d’objets bizarres trouvés ici et là. Mes trésors d’enfant remplissaient fièrement les armoires vitrées de ma chambre.
Je garde aussi un souvenir très vif des vacances chez mes grands-parents, dans le nord de la France. Leur maison en briques rouges sentait la poussière, le feu de bois… et les frites. Mon grand-père, ancien chasseur alpin dans la région Rhône-Alpes, exposait une collection impressionnante d’animaux empaillés dans la salle à manger : écureuils, chouettes, belette blanche, et de nombreux oiseaux. J’étais fascinée.
Adolescente, j’ai pris mes distances avec ces bizarreries. Je me suis tournée vers des études créatives, et ai choisi de me former au graphisme. Pendant un temps, mes collections ont été mises de côté.
Mais autour de mes 20 ans, l’appel de l’étrange m’a doucement rattrapée. J’ai toujours baigné dans la musique rock et metal, et naturellement, l’univers des crânes et des têtes de mort m’a attirée. Un jour, en retournant chez mes grands-parents, j’ai retrouvé leurs animaux empaillés, désormais poussiéreux et oubliés. Alors je les ai nettoyés, restaurés… comme un retour aux sources.
C’est aussi à cette époque que j’ai rencontré Mathieu – mon compagnon devenu mon mari – et grande surprise : lui aussi partageait cette passion pour les os, les crânes et les squelettes.
C’est ainsi que tout a commencé. Une histoire de collections, de mémoire, de fascination pour ce que la nature laisse derrière elle…
Et l’envie commune de transformer tout cela en quelque chose de beau, de symbolique, de vivant à notre manière.
Photo 2021: Alex Annen
Mathieu
Depuis tout petit, j’ai toujours eu un lien fort avec la nature.
Je passais beaucoup de temps en forêt avec mon père, passionné de champignons et fin connaisseur des bois. Ces promenades ont marqué mon enfance.
De nature créative, je me suis très tôt intéressé au dessin, au modelage sur glaise et à la fabrication de costumes. J’aimais créer avec mes mains, transformer la matière.
Plus tard, grâce à des amis chasseurs, je me suis plongé dans l’univers de l’ostéologie et du tannage de peaux — en autodidacte. Nettoyer, reconstituer, assembler les ossements est rapidement devenu une véritable passion.
Avec Sandrine, l’idée est née tout naturellement : mettre en valeur les crânes que je préparais à travers des compositions sous cloche ou encadrées. Puis, peu à peu, nous avons élargi notre univers : squelettes d’animaux exotiques, cadres anciens chinés, objets rares… et surtout, le désir de partager tout cela avec d’autres passionnés.
C’est ainsi que Mad Skulls a vu le jour : une aventure commune, née de la forêt, du geste artisanal et d’une fascination pour la beauté brute de l’os.
C’est en 2014 que notre collection privée a commencé à prendre forme.
Un cabinet de curiosités intime, centré sur l’ostéologie, les crânes et squelettes d’animaux, avec une touche d’entomologie pour sublimer le tout.
Tout a commencé avec quelques crânes, des cadres chinés, des cloches en verre… que nous avons commencé à assembler, transformer, sublimer nous-mêmes.
Mathieu s’est plongé dans l’ostéologie – une forme de "taxidermie osseuse" – grâce à des amis chasseurs qui lui rapportaient des spécimens, ou en les récupérant dans les forêts suisses. Il les nettoie, reconstitue minutieusement chaque crâne et les met en scène dans des cadres.
De mon côté, je cherche des manières de mettre en valeur ces ossements : sous cloche, dans des écrins de verre, des compositions murales ou des arrangements symboliques. Ensemble, nous sommes en quête permanente de cadres anciens, de supports rares, et de trésors enfouis, souvent dénichés en brocantes.
En septembre 2017, après plusieurs années de créations passionnées, nous avons décidé de franchir une nouvelle étape : créer notre petite entreprise artisanale, Mad Skulls.
Ce que vous trouverez ici
Des cadres & cloches faits main
Chaque pièce est unique, réalisée avec des cadres neufs ou anciens.
Les prix peuvent varier selon la rareté, l'ancienneté ou les matériaux du cadre.
Chaque création est faite main, en un seul exemplaire.
Des crânes & squelettes éthiques
Nos spécimens sont majoritairement :
trouvés en forêt ou au bord des routes,
récupérés auprès de chasseurs,
Des arrangements personnalisés
Vous avez un crâne que vous souhaitez faire mettre en valeur ?
Une idée de composition en tête ?
Écrivez-nous, et nous réfléchirons ensemble à une pièce sur mesure, à votre image.
Restons en contact
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Et surtout…
Bonne visite sur notre site — et bienvenue dans l’univers étrange, esthétique et profondément vivant de Mad Skulls.